Cyber Security Blue Team les rôles et les exercices
🔐 Cybersécurité : Pourquoi votre équipe a besoin d’un RACI clair (avant la prochaine attaque)
Dans beaucoup d’équipes cyber, on pense avoir tout : pare-feu, EDR, audits, backups… mais il manque souvent l’essentiel : qui fait quoi, quand, et sous quelle responsabilité ?
Et quand une crise éclate – phishing massif, ransomware, fuite de données – ce n’est pas le manque d’outils qui ralentit la réponse. C’est le flou organisationnel.
Pas de plan clair = perte de temps = dégâts amplifiés.
Le vrai problème : les zones grises
La cybersécurité est un travail d’équipe. Or dans trop d’entreprises, les rôles sont mal définis :
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Qui décide d’activer le plan d’urgence ?
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Qui parle à la direction ?
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Qui prévient les clients ?
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Qui applique le correctif en production ?
Quand la réponse est “euh… on verra selon la situation”, c’est que vous êtes déjà en danger.
La solution : le modèle RACI
Le RACI, c’est un outil de gestion qui permet de clarifier les responsabilités, noir sur blanc.
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R = Responsible (celui qui fait)
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A = Accountable (celui qui décide)
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C = Consulted (celui qu’on consulte)
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I = Informed (celui qu’on informe)
Un exemple rapide sur la gestion d’une faille critique :
Les rôles clés à poser dans le marbre
Chaque organisation est unique, mais les fonctions suivantes reviennent toujours :
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CISO / RSSI : définit la stratégie, priorise les risques.
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DSI : pilote la mise en œuvre technique.
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SOC / analystes sécurité : détectent et répondent.
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Équipes Dev / Ops / Cloud : doivent intégrer la sécurité dans l’exécution.
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Métiers / Data owners : trop souvent oubliés alors qu’ils détiennent les actifs critiques.
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Com / RH / Juridique : en soutien en cas de crise (oui, ils doivent aussi être dans le RACI).
Ce que ça change vraiment
✔ Des responsabilités précises
✔ Moins de stress pendant les incidents
✔ Une communication fluide
✔ Des audits plus simples
✔ Des risques mieux contrôlés
Conclusion
Pas de cybersécurité solide sans rôles clairs.
Un bon RACI, c’est comme une check-list pour un pilote d’avion : quand tout va bien, on l’oublie. Quand ça va mal, elle sauve des vies (ou des boîtes).
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